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27 octobre 2025
L’IA comme moteur de la compétitivité industrielle
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Expertises
27 octobre 2025
Le secteur industriel et logistique est en pleine transformation. Trois tendances lourdes expliquent pourquoi il représente une thématique d’avenir : la raréfaction de la main-d’œuvre, la fragilité des chaînes d’approvisionnement mondialisées et l’accélération des innovations technologiques, notamment grâce à l’IA.
D’abord, la démographie joue contre les entreprises : la main-d’œuvre qualifiée vieillit et les métiers industriels attirent moins. Pour continuer à produire au même rythme, voire davantage, les entreprises n’ont pas d’autre choix que d’automatiser davantage leurs lignes de production et leurs entrepôts.
Ici, l’intelligence artificielle (IA) agit comme un catalyseur : elle rend les machines capables d’apprendre des données et d’anticiper les défaillances. La maintenance prédictive devient ainsi un outil de continuité opérationnelle : moins de pannes, plus de régularité, et donc plus de rentabilité. Les données vibratoires, thermiques ou acoustiques permettent de détecter les signes avant-coureurs d’une panne et d’intervenir avant l’arrêt machine. De plus, le cloud et l’edge computing rendent ces solutions accessibles non seulement aux grands groupes mais aussi aux ETI et PME, élargissant ainsi le marché adressable.

En outre, les exigences croissantes en matière de santé, sécurité et environnement imposent des standards de fiabilité et de traçabilité plus stricts. L’automatisation robotique permet de limiter l’exposition des opérateurs aux environnements dangereux et de réduire les erreurs humaines. En parallèle, les systèmes de vision et de traçabilité apportent une conformité documentaire et réglementaire qui devient obligatoire dans de nombreux secteurs (pharmaceutique, agroalimentaire, aéronautique).
Les perturbations des chaînes logistiques (Covid, blocages maritimes, tensions géopolitiques) ont montré que le “juste-à-temps” ne suffit plus. Depuis la crise sanitaire et les tensions géopolitiques, les supply chains mondiales sont devenues plus vulnérables aux perturbations.
Les entreprises ne peuvent plus se fier à des plans annuels fixes : elles doivent pouvoir réagir quasi en temps réel aux variations de la demande, aux retards de transport ou aux changements de sourcing. Les logiciels de planification avancée (S&OP), les jumeaux numériques et les algorithmes d’optimisation permettent cette réactivité et transforment la gestion logistique en avantage concurrentiel.
Face à la fragilité constatée du “just-in-time”, les industriels cherchent un compromis : réduire les stocks excessifs tout en préservant la résilience. L’IA, l’IoT et les outils prédictifs deviennent clés pour calibrer en continu les niveaux de stocks et la production, en fonction de la demande réelle et des signaux de terrain. La valeur ajoutée vient de la capacité à orchestrer la chaîne d’approvisionnement de manière dynamique, plutôt que statique.
Enfin, l’automatisation robotique entre dans une nouvelle ère. Les robots ne se limitent plus aux tâches répétitives en usine : ils circulent dans les entrepôts, travaillent aux côtés des opérateurs, reconnaissent les objets grâce à la vision artificielle, et optimisent les flux de préparation de commandes. L’IA leur donne plus de flexibilité et d’autonomie, ce qui accélère leur adoption dans le e-commerce, la grande distribution et la logistique pharmaceutique.
Qui plus est, l’automatisation et la robotisation représentent sans doute le moteur le plus visible et le plus durable de la transformation industrielle et logistique. Là où les chaînes de production reposaient hier sur des tâches manuelles répétitives, elles intègrent aujourd’hui des robots capables d’exécuter des gestes plus précis, plus rapides et plus sûrs.
La différence avec les précédentes vagues d’automatisation est l’intégration de l’IA, qui donne à ces robots une capacité d’adaptation. Ils ne se contentent plus d’exécuter mécaniquement une commande, mais apprennent à réagir à leur environnement.

Dans les usines, cela se traduit par l’essor des cobots (robots collaboratifs) qui travaillent aux côtés des opérateurs. Ces machines assistent sur les tâches lourdes ou répétitives, laissant aux humains la partie à plus forte valeur ajoutée. En parallèle, la vision artificielle permet aux robots d’identifier les pièces, de détecter les défauts et de garantir une qualité constante sans ralentir le processus. On passe ainsi d’une logique de “production de masse” à une logique de “production flexible”, capable de s’adapter à des séries plus courtes et personnalisées.
Dans les entrepôts, la robotisation bouleverse déjà la logistique. Les robots mobiles autonomes (AMR) circulent pour transporter les palettes ou approvisionner les préparateurs de commandes, réduisant les déplacements inutiles et accélérant la préparation. Les systèmes goods-to-person comme ceux d’AutoStore ou Symbotic densifient les espaces de stockage et multiplient la productivité par deux ou trois. Ici encore, l’IA joue un rôle clé : elle optimise les trajets, évite les collisions et répartit les flux de manière dynamique selon les pics de demande.
Cette montée en puissance de l’automatisation répond à plusieurs contraintes structurelles : pallier la pénurie de main-d’œuvre, améliorer la sécurité sur site et absorber la volatilité des cycles de demande (par exemple dans le e-commerce). Mais elle répond aussi à une quête de compétitivité durable : un site robotisé produit plus, plus vite et plus régulièrement, tout en permettant des marges plus robustes dans un contexte de pression sur les coûts.
En somme, cette thématique réunit trois moteurs puissants : la contrainte de main-d’œuvre, la nécessité de sécuriser les chaînes mondiales et l’effet multiplicateur des nouvelles technologies. L’IA joue un rôle d’amplificateur, en rendant les systèmes plus intelligents, plus adaptatifs et plus économiques. Pour un investisseur, cela signifie une demande structurelle soutenue dans les années à venir, portée aussi bien par les grands groupes que par les gouvernements cherchant à renforcer leur souveraineté industrielle.
BÉNÉFICIAIRES
- ABB (ABBN SW)
- SAP (SAP GY)
- SIEMENS (SIE GY)
Plus d’informations disponibles dans l’analyse complète de l’idée d’investissement
Aperçu Du Produit
À titre informatif uniquement. Non un conseil en investissement.

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27 octobre 2025
L’IA comme moteur de la compétitivité industrielle
Le secteur industriel et logistique est en pleine transformation. Trois tendances lourdes expliquent pourquoi il représente une thématique d’avenir : la raréfaction de la main-d’œuvre, la fragilité des chaînes d’approvisionnement mondialisées et l’accélération des innovations technologiques, notamment grâce à l’IA.
D’abord, la démographie joue contre les entreprises : la main-d’œuvre qualifiée vieillit et les métiers industriels attirent moins. Pour continuer à produire au même rythme, voire davantage, les entreprises n’ont pas d’autre choix que d’automatiser davantage leurs lignes de production et leurs entrepôts.
Ici, l’intelligence artificielle (IA) agit comme un catalyseur : elle rend les machines capables d’apprendre des données et d’anticiper les défaillances. La maintenance prédictive devient ainsi un outil de continuité opérationnelle : moins de pannes, plus de régularité, et donc plus de rentabilité. Les données vibratoires, thermiques ou acoustiques permettent de détecter les signes avant-coureurs d’une panne et d’intervenir avant l’arrêt machine. De plus, le cloud et l’edge computing rendent ces solutions accessibles non seulement aux grands groupes mais aussi aux ETI et PME, élargissant ainsi le marché adressable.

En outre, les exigences croissantes en matière de santé, sécurité et environnement imposent des standards de fiabilité et de traçabilité plus stricts. L’automatisation robotique permet de limiter l’exposition des opérateurs aux environnements dangereux et de réduire les erreurs humaines. En parallèle, les systèmes de vision et de traçabilité apportent une conformité documentaire et réglementaire qui devient obligatoire dans de nombreux secteurs (pharmaceutique, agroalimentaire, aéronautique).
Les perturbations des chaînes logistiques (Covid, blocages maritimes, tensions géopolitiques) ont montré que le “juste-à-temps” ne suffit plus. Depuis la crise sanitaire et les tensions géopolitiques, les supply chains mondiales sont devenues plus vulnérables aux perturbations.
Les entreprises ne peuvent plus se fier à des plans annuels fixes : elles doivent pouvoir réagir quasi en temps réel aux variations de la demande, aux retards de transport ou aux changements de sourcing. Les logiciels de planification avancée (S&OP), les jumeaux numériques et les algorithmes d’optimisation permettent cette réactivité et transforment la gestion logistique en avantage concurrentiel.
Face à la fragilité constatée du “just-in-time”, les industriels cherchent un compromis : réduire les stocks excessifs tout en préservant la résilience. L’IA, l’IoT et les outils prédictifs deviennent clés pour calibrer en continu les niveaux de stocks et la production, en fonction de la demande réelle et des signaux de terrain. La valeur ajoutée vient de la capacité à orchestrer la chaîne d’approvisionnement de manière dynamique, plutôt que statique.
Enfin, l’automatisation robotique entre dans une nouvelle ère. Les robots ne se limitent plus aux tâches répétitives en usine : ils circulent dans les entrepôts, travaillent aux côtés des opérateurs, reconnaissent les objets grâce à la vision artificielle, et optimisent les flux de préparation de commandes. L’IA leur donne plus de flexibilité et d’autonomie, ce qui accélère leur adoption dans le e-commerce, la grande distribution et la logistique pharmaceutique.
Qui plus est, l’automatisation et la robotisation représentent sans doute le moteur le plus visible et le plus durable de la transformation industrielle et logistique. Là où les chaînes de production reposaient hier sur des tâches manuelles répétitives, elles intègrent aujourd’hui des robots capables d’exécuter des gestes plus précis, plus rapides et plus sûrs.
La différence avec les précédentes vagues d’automatisation est l’intégration de l’IA, qui donne à ces robots une capacité d’adaptation. Ils ne se contentent plus d’exécuter mécaniquement une commande, mais apprennent à réagir à leur environnement.

Dans les usines, cela se traduit par l’essor des cobots (robots collaboratifs) qui travaillent aux côtés des opérateurs. Ces machines assistent sur les tâches lourdes ou répétitives, laissant aux humains la partie à plus forte valeur ajoutée. En parallèle, la vision artificielle permet aux robots d’identifier les pièces, de détecter les défauts et de garantir une qualité constante sans ralentir le processus. On passe ainsi d’une logique de “production de masse” à une logique de “production flexible”, capable de s’adapter à des séries plus courtes et personnalisées.
Dans les entrepôts, la robotisation bouleverse déjà la logistique. Les robots mobiles autonomes (AMR) circulent pour transporter les palettes ou approvisionner les préparateurs de commandes, réduisant les déplacements inutiles et accélérant la préparation. Les systèmes goods-to-person comme ceux d’AutoStore ou Symbotic densifient les espaces de stockage et multiplient la productivité par deux ou trois. Ici encore, l’IA joue un rôle clé : elle optimise les trajets, évite les collisions et répartit les flux de manière dynamique selon les pics de demande.
Cette montée en puissance de l’automatisation répond à plusieurs contraintes structurelles : pallier la pénurie de main-d’œuvre, améliorer la sécurité sur site et absorber la volatilité des cycles de demande (par exemple dans le e-commerce). Mais elle répond aussi à une quête de compétitivité durable : un site robotisé produit plus, plus vite et plus régulièrement, tout en permettant des marges plus robustes dans un contexte de pression sur les coûts.
En somme, cette thématique réunit trois moteurs puissants : la contrainte de main-d’œuvre, la nécessité de sécuriser les chaînes mondiales et l’effet multiplicateur des nouvelles technologies. L’IA joue un rôle d’amplificateur, en rendant les systèmes plus intelligents, plus adaptatifs et plus économiques. Pour un investisseur, cela signifie une demande structurelle soutenue dans les années à venir, portée aussi bien par les grands groupes que par les gouvernements cherchant à renforcer leur souveraineté industrielle.
BÉNÉFICIAIRES
- ABB (ABBN SW)
- SAP (SAP GY)
- SIEMENS (SIE GY)
Plus d’informations disponibles dans l’analyse complète de l’idée d’investissement
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À titre informatif uniquement. Non un conseil en investissement.

