Un environnement économique porteur
La conjoncture de 2025 soutient clairement les banques américaines. La Réserve fédérale a stabilisé ses taux entre 3,00 % et 3,25 %, après plusieurs baisses en 2024. Cette stabilité renforce les marges d’intérêt nettes (2,5 à 3 %), essentielles à la rentabilité du secteur.
Par ailleurs, la croissance américaine pourrait surprendre positivement, Donald Trump n’envisageant pas un retour aux taxes douanières agressives. Cette détente pourrait soutenir la demande de crédit, immobilier, consommation, entreprises — et limiter les risques de défaut.
Autre facteur de soutien : la stabilisation des provisions pour pertes, après leur envolée en 2022-2023, redonne aux banques une marge de manœuvre pour distribuer du capital via dividendes ou rachats d’actions. Enfin, une inflation contenue (2,5-3 %) apaise les pressions sur les coûts, renforçant la confiance des ménages, moteur de l’activité bancaire.
Faible exposition aux taxes douanières
Les droits de douane instaurés en 2025 (10-20 %) touchent principalement l’industrie et la consommation discrétionnaire, laissant les banques largement à l’écart. L’activité bancaire étant majoritairement domestique — plus de 80 % des revenus de Bank of America proviennent des États-Unis — l’impact est limité.
Mieux : la relocalisation industrielle soutenue par ces politiques alimente la demande de financement des entreprises, en particulier pour les investissements en équipements, immobilier et infrastructures. Les banques, notamment régionales, en bénéficient.
Valorisations attractives
Les valeurs bancaires affichent des ratios cours/bénéfice (PER) modérés, autour de 10 à 12x pour l’indice KBW Bank, contre 20 à 25x pour le S&P 500. Cette décote reflète des craintes de récession, désormais atténuées par les données macroéconomiques récentes.
Les rendements de dividendes sont également séduisants : environ 2,5 % pour JPMorgan, 3 % pour Wells Fargo. Les rachats d’actions amplifient la création de valeur, dans un contexte de bilans solides.
Fondamentaux solides, digitalisation en marche
Les grandes banques américaines affichent des bilans robustes. Les stress tests de la FED en 2024 ont confirmé leur solidité, avec des ratios CET1 bien supérieurs aux exigences (ex. 12,5 % pour JPMorgan).
Les provisions surdimensionnées des années précédentes ont été ajustées, libérant du capital. En parallèle, les efforts de digitalisation se poursuivent : l’automatisation et l’IA permettent des réductions de coûts notables. Bank of America a ainsi ramené son ratio coût/revenu de 65 % à 60 % en quatre ans.
Catalyseurs à venir
Plusieurs éléments peuvent encore soutenir le secteur : la dérégulation potentielle portée par l’administration Trump, susceptible d’alléger les contraintes issues de Dodd-Frank ou Bâle III, favoriserait les fusions-acquisitions — un levier pour les banques régionales comme PNC Financial.
La reprise des IPO et opérations de M&A profite aux banques d’investissement (Goldman Sachs, Morgan Stanley). Enfin, dans un contexte géopolitique incertain (Ukraine, Chine-Taiwan, Moyen-Orient), les bancaires apparaissent comme des valeurs défensives.
BÉNÉFICIAIRES
Dans un contexte de taux stables (3,00-3,25 %), de droits de douane modérés (10-20 %) et d’inflation maîtrisée (2,5-3 %), les banques américaines bénéficient d’un environnement favorable en 2025. Les marges d’intérêt nettes sont protégées, la demande de crédit repart, et l’essentiel de l’activité bancaire reste domestique, limitant l’exposition aux tensions commerciales.
À cela s’ajoutent des valorisations attrayantes (PER 10-12x contre 20-25x pour le S&P 500) et des dividendes élevés (1,8 à 4 %), qui renforcent l’attrait du secteur.
Les principaux bénéficiaires de ce contexte sont :
- Goldman Sachs – leader en banque d’investissement
- Morgan Stanley – équilibre entre conseil et gestion
- Wells Fargo – redressement post-scandale
- Bank of America – force domestique et innovation digitale
- Capital One – croissance dans le crédit à la consommation
- U.S. Bancorp – rendement et agilité technologique
- PNC Financial – dynamique régionale
Aperçu Du Produit
À titre informatif uniquement. Non un conseil en investissement.

Un environnement économique porteur
La conjoncture de 2025 soutient clairement les banques américaines. La Réserve fédérale a stabilisé ses taux entre 3,00 % et 3,25 %, après plusieurs baisses en 2024. Cette stabilité renforce les marges d’intérêt nettes (2,5 à 3 %), essentielles à la rentabilité du secteur.
Par ailleurs, la croissance américaine pourrait surprendre positivement, Donald Trump n’envisageant pas un retour aux taxes douanières agressives. Cette détente pourrait soutenir la demande de crédit, immobilier, consommation, entreprises — et limiter les risques de défaut.
Autre facteur de soutien : la stabilisation des provisions pour pertes, après leur envolée en 2022-2023, redonne aux banques une marge de manœuvre pour distribuer du capital via dividendes ou rachats d’actions. Enfin, une inflation contenue (2,5-3 %) apaise les pressions sur les coûts, renforçant la confiance des ménages, moteur de l’activité bancaire.
Faible exposition aux taxes douanières
Les droits de douane instaurés en 2025 (10-20 %) touchent principalement l’industrie et la consommation discrétionnaire, laissant les banques largement à l’écart. L’activité bancaire étant majoritairement domestique — plus de 80 % des revenus de Bank of America proviennent des États-Unis — l’impact est limité.
Mieux : la relocalisation industrielle soutenue par ces politiques alimente la demande de financement des entreprises, en particulier pour les investissements en équipements, immobilier et infrastructures. Les banques, notamment régionales, en bénéficient.
Valorisations attractives
Les valeurs bancaires affichent des ratios cours/bénéfice (PER) modérés, autour de 10 à 12x pour l’indice KBW Bank, contre 20 à 25x pour le S&P 500. Cette décote reflète des craintes de récession, désormais atténuées par les données macroéconomiques récentes.
Les rendements de dividendes sont également séduisants : environ 2,5 % pour JPMorgan, 3 % pour Wells Fargo. Les rachats d’actions amplifient la création de valeur, dans un contexte de bilans solides.
Fondamentaux solides, digitalisation en marche
Les grandes banques américaines affichent des bilans robustes. Les stress tests de la FED en 2024 ont confirmé leur solidité, avec des ratios CET1 bien supérieurs aux exigences (ex. 12,5 % pour JPMorgan).
Les provisions surdimensionnées des années précédentes ont été ajustées, libérant du capital. En parallèle, les efforts de digitalisation se poursuivent : l’automatisation et l’IA permettent des réductions de coûts notables. Bank of America a ainsi ramené son ratio coût/revenu de 65 % à 60 % en quatre ans.
Catalyseurs à venir
Plusieurs éléments peuvent encore soutenir le secteur : la dérégulation potentielle portée par l’administration Trump, susceptible d’alléger les contraintes issues de Dodd-Frank ou Bâle III, favoriserait les fusions-acquisitions — un levier pour les banques régionales comme PNC Financial.
La reprise des IPO et opérations de M&A profite aux banques d’investissement (Goldman Sachs, Morgan Stanley). Enfin, dans un contexte géopolitique incertain (Ukraine, Chine-Taiwan, Moyen-Orient), les bancaires apparaissent comme des valeurs défensives.
BÉNÉFICIAIRES
Dans un contexte de taux stables (3,00-3,25 %), de droits de douane modérés (10-20 %) et d’inflation maîtrisée (2,5-3 %), les banques américaines bénéficient d’un environnement favorable en 2025. Les marges d’intérêt nettes sont protégées, la demande de crédit repart, et l’essentiel de l’activité bancaire reste domestique, limitant l’exposition aux tensions commerciales.
À cela s’ajoutent des valorisations attrayantes (PER 10-12x contre 20-25x pour le S&P 500) et des dividendes élevés (1,8 à 4 %), qui renforcent l’attrait du secteur.
Les principaux bénéficiaires de ce contexte sont :
- Goldman Sachs – leader en banque d’investissement
- Morgan Stanley – équilibre entre conseil et gestion
- Wells Fargo – redressement post-scandale
- Bank of America – force domestique et innovation digitale
- Capital One – croissance dans le crédit à la consommation
- U.S. Bancorp – rendement et agilité technologique
- PNC Financial – dynamique régionale
Aperçu Du Produit
À titre informatif uniquement. Non un conseil en investissement.
